Protothot [Féca] Niveau 199

Et que voilà un petite histoire que j'ai préparé pour vous, avec la grande aide de Silphyde que je ne remercierais jamais assez <3 ! Bonne lecture et à bientôt !


Je suis né un certain jour du mois de Martalo de l'année 623, dans la période de paix suivant la grande guerre pourpre. Cette période de paix qui voyait naître pleins de futur aventurier à la recherche d’œufs extraordinaires.
J'ai vu le jour dans un petit village au sud du château d'Amakna, un village humble d'éleveur de bouftou. Le meilleur éleveur de bouftou du village c'était mon père qui l'élevait! Mais la meilleure pour le rater c'était ma mère! Une femme de peu de neurone, elle avait d’ailleurs décidée sans réfléchir de prêter allégeance à Iop, qui lui donna puissance et maladresse, dont j'ai hérité d'ailleurs.
Mon père quant à lui était un bon père de famille qui se levait tôt pour faire vivre sa famille, responsable, courtois, jovial et surtout charismatique.
C'était un peu mon héros et c'est pourquoi vers l'âge de 6ans je décidais de le suivre dans sa religion et prier Féca.
Nous sommes donc en 629, je pratique l'art du bâton! Pour diriger les troupeaux de bouftous... C'est tellement énervant ! Je suis capable de tellement plus mais mon père ne me croit pas! Des fois la nuit je reste debout que pour taper les poutchs dans nos prés. Une fois j'en ai même fait tomber tomber un! Si papa avait vu ça!
Bref, ce fut le forgeron du village qui remarqua le premier mon intérêt pour l'art du combat. Je venais souvent regarder les armes et les boucliers qui ornaient les murs de son commerce.
En 633 il me prit comme apprenti. J'avais 10ans et déjà il se battait sérieusement avec moi.
Il ne voulait pas me laisser croire que dans le monde de la guerre la pitié existait. Tout simplement puisqu'elle n'existait pas.
J'en sortait avec des bleus incroyablement douloureux et après il voulait que je lui sculpte des bâtons! Non mais!
Je n'ai jamais rechigner par-contre, c'était le meilleur au combat du village, des rumeurs courrait comme quoi il avait combattu aux côtés de la milice Bontarienne comme Général des troupes de terre. Mais il a toujours nié.
Je prenais donc son entraînement très au sérieux. Mon père me voyait grandir les yeux mouillés de fierté. D'ailleurs tout le village me connaissait à mes douze ans. Trop sûr de moi de pars mes talents au bâton, je jouais des tours à tout le monde sans crainte de représailles.
L'été de mes douze ce fut la première fois que je gagnais contre mon maître. J'étais devenu à l'aise avec mon jeu de pied et quand il s'élança vers moi l'épée bien droite, je l'esquiva d'un petit pas rapide vers la droite le laissant passer tout droit et s'échouer au sol comme un pichon. Je ne sais pas si c'est l'âge mais j'en restais tout de même très fier.
L'été passa et ma fête arrivait à grand pas.
Le 3 Martalo pointa alors ses premiers rayons de soleil de par ma fenêtre.
J'avais 13ans! Je ne pouvais plus rester en place dans ce lit de pailles. Je me lançais dans les marches pour aller voir ma famille, mais personne n'était encore levé.
Les jambes engourdis et l'énervement au ventre, je suis allé prendre une marche dans les collines.
Il faisait gris et brumeux, les nuages opaques se détachaient à certain égard pour laisser passer de foudroyante parcelle lumineuse. C'était un spectacle magnifique et je restais là, béa, à le contempler.
Au loin un énorme oiseau volait avec rage, comme s'il eu été hacké.
Plus il se rapprochait, et plus je le discernais correctement avec ses petites ailes rouges sang et son énorme mâchoire qui poussait de puissants grognements.
Forcer d'admettre que ce n'était pas un oiseau mais bien un dragon, peu aimable d'apparence. Je pris mes jambes à mon coup pour alerter tout le village d'une attaque imminente.
- "TOUT LE MONDE! À L'AIDE LE CROCABULIA ARRIVE!!"
Le village restait silencieux comme une tombe.
- "VITE ON VAS TOUS Y PASSER!!"
Le bon vieux du village, Quer D'hassié sortie pour me dire de me fermer la gueule, qu'il avait assez de mes tours et qu'il voulait dormir. Je fut sans mot.
Décidé à ne pas laisser ma famille mourir, je couru vers le Crocabulia.
Prenant soin de passer par l'établi de mon maître pour y prendre une épée des plus affûtée et un bouclier en fer forgé.
A peine arrivé à la montagne, je fus accueillit par ce dragon qui était déjà là et paraissait plus furieux que jamais.
Étrangement sans même ouvrir la bouche il m’adressa la parole par la pensée.
- " Ou ce trouve mon œuf! mon précieux Vulbis! Je rase ce village si tu ne me le rend pas!"
Je ne savais absolument pas de quoi il parlait, j'avais bien lu quelques ouvrages sur ce que les aventuriers nomme dofus mais je n'étais point certain.
- "Je n'ai pas ce que tu cherche Dragon! Par et laisse nous en paix!"
Sans dire un mot de plus il chargea sur moi en rugissant tel un fauve qui en attaque un autre.
La toute puissance de cette bête me glaça le sang je figeais totalement.
Féca fut d'une grande bontée, elle m'offra sa protection absolue jugeant qu'il était trop tôt encore pour voir mes jours finir. Mais je perdu connaissance sur le coup.



Je me réveillais en sueur dans un douloureux sursaut d'effrois. Les muscles raides et les articulations tordues, je peinais à me lever. Plus je me levais et plus mon regard portait loin et plus mon cœur se déchirait.
Le paysage qui s'offrait à moi était des plus macabres.
Que restait-t'il de mon village sinon quelques amas de pierres et de bois carbonisé.
Plusieurs corps gisaient sur le sol, des amis, des parents, des enfants. Tous ceux qui n'avaient pu quitter leur demeure étaient brûlés et paraissaient secs et hantés.
Même si mes muscles me pesaient, mon esprit en faisait fit et je courru plus vite qu'une dinde sauvage devant un filet. Ma maison était en piteux état, la moitié était démoli et l'autre n'avait plus de toit. Pas la peine de passer par la porte pour chercher ma famille. Je soulevais chaque pierre, planche et brins de blé sans trouver aucune trace d'eux. J'arpenta alors tout le village sans jamais les trouver. J'étais en proie au plus grand désespoir. Où étaient-t'ils? Morts? Réfugiés? Enlevés? En poussières?
Une chose était certaine je ne pouvais rester sans réponse. Je dois les retrouver!
J''ai donc déposé une obsèque pour chaque âme du village avant de me mettre en route à la recherche de ce dragon que je me jurais de vaincre un jour.
Je marchais droit devant moi sans regarder derrière cette scène épouvantable, quand j'entendis un craquement sourd, celui d'un tronc qui sède secquement en deux.
Persuadé de revoir le Crocabulia, je me retournais vivement en lui offrant mon regard le plus hargneux.
Tel ne fut pas surprise quand je ne vis absolument rien.
Confus, je regardais alors le ciel, les yeux grands ouverts, comme un enfant devant sa sucette.
J'avais au dessus de moi un navire des plus fabuleux. Une large coque en bois massif, drôlement imposante, elle semblait pouvoir raser une montagne sans sciller.
De grande rame noire sortait de par plusieurs hublots, suivant le même rythme constant dans un silence troublant.
La coque en bois de charme était grise pâle rayé comme une dinde de lignes grises foncées.
Une grande proue faisait hommage au maître pandawushu. Toute les ornatures et moulures étaient d'un rose métallique étincelant.
De chaques côtés pendaient deux drapeaux avec un blason de clan: Un grand drap rose dans lequel on pouvait discerner un fin croissant de lune de la même couleur.
Ce navire volant, soutenu par une grande voile brune qui couvrait tout le vaisseau, se posa près des vestiges de mon village.
Je courru alors à sa rencontre, pour savoir ce qu'il faisait ici.
Une femme bien bâtie descendit la première.
Grande et autoritaire, avec des muscles bien dessinés, des cheveux épais et bruns foncés.
Habillée en peaux d'animaux tannés, elle était plutôt intimidante.
Quand elle se dirigea vers moi je faillis prendre la poudre d'escampette.
- Bien le bonjours jeune homme!!
Je restais muet.
-C'quoi qui s'passe t'a l'air tout bougon mon brave!!
- Laissez moi seul, laissez mon village faire son deuil.
La dame se retourna et comprit rapidement la situation.
Affichant un regard compréhensif elle me demanda de lui raconter ce qui c'était passé. J'avais grand besoins d'écoute alors je lui conta l'histoire.
- "Moi c'est Calmino Tho'rytair, bien heureuse de trouver un petit bien perdu comme vous gringalet".
- "Moi c'est Protothot".
- "Viens avec nous, Tu as nulle-part où aller et partout à la fois. Avec nous les gitans tu vas pouvoir voyager et retrouver ce dragon".
J'acceptais volontiers. Calmino devint comme une mère, ou plutôt une grand-mère bien-veillante.
De mes treize ans à l'anniversaire de mes 19, on m'apprit les rudiments de l'intelligence que mon village ne possédait pas.
J'appris les nombres, les lettres, la musique, les arts.
Ce navire de gitans fourmillait de talents.
L'entraide était une vertue imprégnée dans le clan, je n'étais jamais laissé en reste.
On arrêtait à chaque villages pour demander des renseignements sur le crocabulia.
Puis peu après mon anniversaire, le 6 martalo, la voile de notre navire fit un bruit étrange: comme si elle venait d'étouffer la chute d'un oiseau.
Je levais la tête et vit une rondeur rouler ver l'extérieur de la voile. J'eus le bon reflex d'attraper une corde au passage pour rattraper cet chose qui allait tomber. Mais je ne m'attendais pas à voir une jeune femme tomber de mon toit!!
Je lui lança espérant qu'elle l'attrape, ce qu'elle réussit habilement.
Suite sur le rp de silphyde...

Merci d'avoir lu!